Ensemble, pour un impact encore plus grand

Ma vision

Ma vision pour l’Université Laval est qu’elle soit reconnue de plus en plus, dans la Ville de Québec et de par le monde, pour sa contribution à la création d’un avenir meilleur. Je souhaite qu’on dise de l’Université Laval, dans le futur, qu’elle est une université d’impact, c’est-à-dire une université dont l’enseignement et la recherche ont montré qu’ils sont au service du bien commun; une université qui participe significativement à la construction du monde de demain, n’hésitant pas à faire le kilomètre supplémentaire pour faire avancer les choses; une université où il fait bon étudier, travailler et vivre.

Au cours des deux dernières années, la planète a vécu un très grand choc, celui de la pandémie de COVID-19. Notre approche en réseau nous a permis de relever des défis sans précédent pour notre institution. Nous avons collectivement innové en adoptant de nouvelles façons d’étudier, d’enseigner, de faire de la recherche et de travailler. Nous avons au passage accéléré la numérisation et l’automatisation de certains processus administratifs. Il nous appartient maintenant de tirer profit de cette expérience et de nous projeter dans l’avenir tout en misant sur nos acquis.

La pandémie a eu des conséquences néfastes sur la santé physique et psychologique de la population québécoise. Notre communauté universitaire ne fait pas exception. Nous devons en priorité prendre le temps de nous refaire une santé et reprendre un rythme de vie plus sain et durable. Cela nous permettra de déployer cette énergie si nécessaire à la réalisation de grands projets collectifs.

Ensemble, pour un impact encore plus grand.

Mes propositions

Pour renforcer la portée, l’influence et l’impact de notre Université, tant localement que mondialement, j’invite notre communauté universitaire à se mobiliser autour de quatre grandes propositions qui conjuguent continuité et transformation.

Mes deux premières propositions s’inscrivent dans la suite des réalisations des dernières années et dans la perspective de nourrir notre réflexion en vue de notre prochaine grande planification institutionnelle. Il s’agit de consolider les conditions gagnantes d’une université d’impact et de préparer notre avenir en relevant les défis émergents auxquels notre université est confrontée.

Mes deux autres propositions s’inscrivent dans les suites du choc pandémique que nous vivons. D’une part, je nous invite à poursuivre la transformation de notre université en déployant quatre chantiers d’impact, en mettant en œuvre neuf actions structurantes et en enclenchant la deuxième vitesse en développement durable. D’autre part, je propose d’accorder une importance particulière aux efforts visant à assurer le bien-être des membres de notre communauté.

Je m’engage à ce que ces quatre propositions et les initiatives sous-jacentes puissent devenir réalité, qu’elles mènent à des améliorations concrètes pour la communauté étudiante, le corps professoral et enseignant et pour tout le personnel de l’Université Laval. Pour que nous soyons reconnus pour l’impact de nos actions sur la vie des gens et dans la société, nous devons toutes et tous mettre l’épaule à la roue. Nos efforts auront un effet tangible sur le terrain, dans la salle de classe, dans nos interactions humaines, dans notre milieu de vie, dans nos rapports et nos partenariats avec tous les secteurs de ta société.

Ces quatre propositions seront les piliers de notre plan d’action universitaire 2022-2027. Je tiendrai, comme nous l’avons fait pour la toute première fois à l’Université Laval en 2017, une vaste consultation auprès de tous les membres de notre communauté universitaire et de nos partenaires, afin d’établir ensemble la façon de concrétiser ces propositions et de définir notre avenir.

Consolider les conditions gagnantes d’une université d’impact

Une université d’impact s’appuie résolument sur l’excellence en enseignement et en recherche. Elle ne peut exister sans ces deux piliers et sans un soutien constant lui permettant de maintenir cette excellence.

La recherche joue un rôle particulier à l’Université Laval, car elle est un pivot central du développement des connaissances et de leur transmission par l’enseignement et par les nombreux services à la collectivité. Une université d’impact doit aussi miser sur la recherche pour soutenir son propre développement et accentuer ses marqueurs de différenciation.

Pour renforcer la portée et l’influence de notre université, je nous invite à consolider ce qui m’apparaît être les huit conditions gagnantes d’une université d’impact. Ces conditions gagnantes sont déjà en place mais elles méritent d’être nommées et renforcées.

  • Inclusive et diversifiée
    • Notre université s’enrichit de la diversité et de l’équité pour toutes et tous. Elle peut ouvrir plus largement ses portes à la diversité des idées, des savoirs et des cultures.
    • En devenant encore plus inclusive, notre université aura un plus grand impact dans la vie de personnes talentueuses, pour qui fréquenter l’université à ce jour apparaît inaccessible. Par l’entremise de ces personnes, nous rejoindrons des communautés qui trouveront une porte ouverte vers des connaissances nouvelles et des équipes de recherche engagées à faire une différence.
  • Libre et responsable
    • Notre université doit continuer à protéger la liberté universitaire et sa gouvernance collégiale. Elle doit mettre à la disposition de ses membres les outils nécessaires à l’exercice de cette liberté. Elle doit aussi reconnaître ses responsabilités et privilèges et agir au bénéfice de la dignité humaine et du développement durable.
    • La liberté académique permet la recherche des faits et de la vérité ainsi que le développement de partenariats constructifs basés sur la reconnaissance des responsabilités, du savoir-faire scientifique et de l’intégrité en recherche. C’est en menant les travaux de recherche qui nous semblent les plus pertinents et en partageant les résultats le plus largement possible que nous pouvons avoir un plus grand impact pour la société dans son ensemble. La science ouverte demeure une alliée; elle est un puissant outil pour partager les connaissances et les solutions, ainsi que pour accroître notre impact.
  • Engagée
    • Notre université s’engage à être attentive aux besoins de sa communauté. Elle se doit d’être exemplaire et de contribuer au progrès de la société.
    • L’engagement prend diverses formes à l’université. Plus nous nous engagerons, notamment au sein des communautés les plus vulnérables, plus notre impact sera grand, tant auprès des membres de notre communauté universitaire qu’auprès des collectivités qui nous entourent. Nous devons poursuivre notre engagement et mieux soutenir les initiatives qui le rendent possible.
  • Innovante
    • Notre université s’appuie sur la recherche fondamentale et appliquée, la recherche-création, l’interdisciplinarité et les leviers technologiques pour réaliser sa mission, proposer de nouvelles pistes de recherche ainsi que des voies de passage vers de nouvelles solutions, des innovations.
    • L’innovation est une activité complexe, qui cherche à proposer de nouvelles idées et solutions pour répondre à des besoins et des défis de société. Ces innovations entraînent des répercussions concrètes dans tous les milieux. Auprès du public en général, elles rendent concrètes des années d’études et de recherche. S’engager dans cette direction permettra à tous les membres de notre communauté de co-construire à la fois notre université et la société. Nous devons donner une place plus importante à l’innovation dans notre université.
  • Partenariale
    • Notre université travaille avec et pour les citoyennes et les citoyens, en concertation avec les partenaires. Elle s’appuie sur l’entrepreneuriat pour valoriser la recherche et contribuer aux transformations sociétales.
    • Les partenariats à l’Université sont très nombreux dans tous les secteurs. Ils enrichissent notre enseignement en offrant des occasions de formation par l’expérience, le développement des compétences, les stages en milieu de pratique. Ils aident à développer l’analyse critique, à accroître la conscience face aux enjeux et à embrasser la complexité intrinsèque des défis qui se posent à nous. Ils enrichissent aussi notre recherche, par le partage des connaissances et des problématiques. Ils nous permettent de mettre en valeur les fruits de la recherche, décuplant ainsi ses impacts. Les partenariats offrent des leviers importants pour améliorer nos formations, nos recherches et nos services à la collectivité. Nous devons mieux les développer et les soutenir.
  • Internationale
    • Notre université contribue à créer des liens riches et significatifs entre les nations. Elle fait rayonner le français dans le monde, par ses enseignements et ses recherches. Elle contribue à des missions internationales, particulièrement dans la francophonie, et fait sa marque au-delà des frontières.
    • Une université d’impact, de la stature de notre université, doit mieux faire connaître la portée internationale de ses réalisations, ici et ailleurs. Les retombées des nombreuses alliances internationales, tant en enseignement qu’en recherche, ont des impacts importants sur les personnes qui découvrent le monde et bien entendu plus largement sur l’avancement des connaissances. Notre place à l’international doit continuer de se développer si nous visons à accroître l’impact de notre université dans la francophonie et dans le monde.

Consolider les conditions gagnantes, ensemble, pour un impact encore plus grand.

Préparer notre avenir en relevant les défis émergents

Force est de constater que nos façons d’étudier, de développer les connaissances, d’interagir avec la société et d’y cultiver des alliances ont évolué rapidement au cours des dernières années. Ces changements sont largement induits par l’évolution des besoins et des enjeux de la société.

En composant avec l’accélération des changements, nous sommes, individuellement et collectivement, plus conscients des défis de la société et de leur portée, ainsi que des opportunités et des menaces qu’ils représentent pour notre université. Cette conscience collective devient une force motrice que je nous invite à saisir pour tracer ensemble l’avenir de notre université et passer à l’action.

Je présente dans ce qui suit les neuf défis émergents de l’enseignement supérieur qu’il m’apparaît important de prendre en compte pour amorcer les discussions et les débats qui mèneront au plan universitaire 2022-2027. Ce cadre de référence, je l’espère, nous permettra de faire face aux grands enjeux de société et de poser des gestes pour planifier notre avenir, tous et toutes plus conscients de ces défis et de leurs effets sur notre université et sur la société.

  • La diversité des profils étudiants nous invite à étendre l’éventail de nos formations et de nos modalités d’enseignement afin de répondre à une diversité de besoins, notamment ceux liés à la formation tout au long de la vie, ceux des étudiants et étudiantes parents, autochtones et ceux liés à la conciliation étude-travail.
  • La polarisation des idées appelle à une présence accrue des universitaires dans les débats de société de même que notre engagement envers la médiation sociétale par les savoirs et la science ainsi que la lutte à la désinformation. Le numérique, à plus grande portée, nous aide à mieux communiquer les faits et la science.
  • La défense de la liberté d’expression et universitaire nous mobilise envers la valorisation de sa contribution à la recherche des faits, de la vérité et à la lutte à la désinformation, le tout au bénéfice de l’ensemble de la société.
  • La pandémie a bousculé nos vies depuis deux ans et a nécessité la mise en place de mesures sanitaires et de confinement sans précédent qui nous ont éloignés les uns des autres. Elle a cependant permis d’accélérer de façon spectaculaire la transformation numérique qui nous offre maintenant de nouveaux moyens de réaliser notre mission. Ces changements technologiques ont des bénéfices multiples. Ceux-ci nous ont permis d’innover sur le plan technopédagogique, mais aussi en recherche en permettant entre autres le développement de vaccins dans un temps record. Il importe de mettre la technologie au service de l’humain et de la société.
  • L’économie durable est une ambition de plus en plus partagée; elle interpelle tous les talents pour devenir réalité. La complexité d’une transition vers l’économie durable exige le recours à l’interdisciplinarité et aux regards croisés et impose l’engagement et l’action. Les nouvelles générations sont attirées par les défis de l’entrepreneuriat responsable et de l’économie durable. Nous sommes engagés à les soutenir.
  • On ne peut nier que les fractures sociales, démographiques, environnementales et économiques sont de plus en plus profondes. Les défis de société et le développement durable nécessitent de nouvelles connaissances, requièrent plus d’interdisciplinarité dans les études et en recherche, et commandent des partenariats et un transfert de connaissances plus ouverts et plus larges. Le plan de développement de la recherche déposé à l’hiver 2022 nous invite à poursuivre dans cette voie.
  • Les disparités et les injustices sociales motivent notre communauté universitaire à être plus inclusive et solidaire, à mettre en place des stages en milieu communautaire, à soutenir la philanthropie et à poursuivre nos recherches sur ces thèmes.
  • Les modèles d’université se multiplient et s’internationalisent à très grande vitesse. L’internationalisation du secteur de l’enseignement supérieur a ouvert les portes au déploiement d’alliances influentes et stratégiques et à des expériences d’études et de recherche fructueuses et riches de découvertes culturelles. Nous devons porter un regard nouveau sur la gouvernance et la portée de ces grandes alliances, avec une préoccupation particulière pour l’avenir de la francophonie.
  • La course aux talents est planétaire. Pour attirer et retenir de nouveaux membres de notre communauté, nous avons mis en évidence le talent et l’engagement des personnes qui aujourd’hui définissent notre université. Nous avons fait connaître l’impact de leurs réalisations et fait rayonner l’Université dans la société. Dans le monde universitaire, on remet en question les critères d’admission, de sélection et de promotion, et nous cherchons de meilleurs outils qui permettent de reconnaître et de valoriser le talent partout où il se trouve.

C’est ensemble que nous préciserons notre prochaine feuille de route, que nous suivrons nos réalisations, que nous ajusterons le tir et que nous animerons notre campus autour de nos succès, de notre impact sur la société ainsi que celui de nos diplômés et diplômées. Ceux-ci et celles-ci sont les acteurs du changement au quotidien se retrouvant au cœur des évolutions de la société.

Je souhaite que cette proposition sur les défis émergents de l’enseignement supérieur puisse contribuer à notre réflexion et nous aide à discerner ce que nous pouvons faire pour mieux réaliser notre mission, avec l’objectif d’augmenter notre impact et notre fierté.

Préparer notre avenir en relevant les défis émergents, ensemble, pour un impact encore plus grand.

Poursuivre la transformation de notre université

Pour un impact encore plus positif pour les membres de notre communauté universitaire, pour les citoyennes et citoyens ainsi que pour les forces vives de notre ville et de la société, je vous propose de déployer quatre chantiers d’impact collaboratifs et inclusifs, de mettre en oeuvre neuf actions structurantes et d’enclencher la deuxième vitesse en développement durable.

Déployer quatre chantiers d’impact

Pour faire mieux plutôt que plus, je nous invite dès l’an prochain à déployer des chantiers qui permettront d’imaginer l’université de demain, notre université d’impact. Ces chantiers, collaboratifs et inclusifs, mobiliseront toutes les personnes et tous les groupes qui composent la communauté universitaire. L’objectif sera de nous doter de feuilles de route ambitieuses et de nous donner l’espace pour essayer, apprendre, innover et construire notre avenir. Je vois ces chantiers comme des occasions d’explorer notre capacité à prendre des décisions autrement, tout en s’appuyant sur le travail des commissions, du conseil universitaire et du conseil d’administration.

Pour mener à bien ces chantiers, je propose de mettre en place des équipes interdisciplinaires qui travailleront en mode matriciel. Ces équipes pourront compter sur les acquis du nouveau modus operandi développé au cours des années, qui permet de dégager une vision à 360° pour la mise en œuvre de projets transformateurs. Afin d’apprendre de ces expériences et d’en faire bénéficier toute la communauté, chaque équipe sera soutenue par des communautés d’apprentissage et de partage qui seront rapidement mises en place. Ces chantiers se déploieront au cours des cinq prochaines années et pourront compter sur un soutien financier. Ils nous permettront de transformer notre université, dans l’action.

Chantier 1 – Études tout au long de la vie, pour renforcer l’impact de l’enseignement par un accès élargi, un appui soutenu à la réussite et une offre de formation flexible, diversifiée et à la fine pointe des innovations technopédagogiques

Ce chantier vise à améliorer notre offre en matière de formation tout au long de la vie et à renforcer, par la même occasion, le sentiment d’appartenance auprès de nos diplômées et diplômés. J’y vois l’opportunité de rapprocher, voire d’intégrer, la formation tout au long de la vie ainsi que les relations avec les diplômées et diplômés au sein même des activités de formation des unités. Ce sont des leviers puissants pour accroître l’impact de l’université par l’enseignement.

Voici quelques exemples de thèmes pouvant alimenter les travaux de ce chantier :

  • Formations tout au long de la vie, créditées et non créditées;
  • Nouveaux programmes en lien avec les défis de société;
  • Équipes académiques aux profils diversifiés;
  • Formation flexible à combiner: microprogrammes, nanoprogrammes, MOOC, apprentissage juste-en-temps adapté au contexte du travail;
  • Formation hybride et interdisciplinaire;
  • Formation personnalisée, incluant des stages et le développement de compétences;
  • Apprentissage du français;
  • Conciliation travail-étude-vie personnelle;
  • Expérience universitaire riche et mémorable, autant en présence qu’à distance;
  • Services d’appui à la réussite adaptés aux réalités de la formation tout au long de la vie;
  • Partenariats locaux, nationaux et internationaux, notamment dans la francophonie;
  • Relations avec nos diplômées et diplômés: réseaux et interactions, contributions à l’enseignement et au partage d’expertise;
  • Innovations technopédagogiques – Brio;
  • Amélioration de l’expérience numérique des étudiantes et étudiantes, du corps professoral et enseignant et des équipes de recherche.

Chantier 2 – Savoirs, sciences et société, pour un plus grand impact de la recherche par le croisement des expertises, les perspectives, les connaissances au bénéfice des personnes et de la société

Ce chantier vise à augmenter la qualité et le nombre d’interfaces entre le monde de la recherche à l’Université Laval et la société. Il doit permettre d’ouvrir des occasions de collaboration, de recherches participatives, de partenariats en plus de nous engager plus résolument dans l’appui aux politiques publiques et à la valorisation des connaissances. C’est une occasion de repenser nos zones d’influence, notre capacité à faire réfléchir et à contribuer aux progrès dans la société, dans tous les milieux. C’est aussi l’occasion d’enrichir les grandes questions qui nourrissent la recherche fondamentale.

Voici quelques exemples de thèmes pouvant alimenter les travaux de ce chantier :

  • Intensification du soutien à la recherche et aux transferts des connaissances;
  • Appui à l’innovation et à la création;
  • Partenariats et grands projets;
  • Partenariats stratégiques au plan des communications, de la langue, l’immigration et la philanthropie;
  • Laboratoires vivants et unités mixtes de recherche;
  • Valorisation des résultats de la recherche;
  • Valorisation des données;
  • Liberté universitaire en recherche;
  • Science ouverte et participative;
  • Défis de société, développement durable et recherche interdisciplinaire;
  • Savoirs et sciences au service des politiques publiques;
  • Enjeux éthiques sociétaux;
  • Médiation sociétale par les savoirs et la science;
  • Lutte à la désinformation;
  • Internationalisation des partenariats en recherche;
  • Les savoirs, la science, la société dans la francophonie;
  • Grandes missions internationales;
  • Communication scientifique institutionnelle.

Chantier 3 – Un campus vibrant, pour combiner la force d’un enseignement et d’une recherche d’impact et pour favoriser les interactions en présence et en mode numérique.

Ce chantier vise à profiter de la période postpandémique qui s’amorce pour repenser notre milieu de vie, le rendre plus attrayant et vibrant et mieux adapté aux nouveaux modes d’études, d’enseignement, de recherche et de travail dans un monde plus numérique, hybride et flexible. Ce chantier doit nous aider à définir les meilleures pratiques en la matière et à fournir à l’ensemble des membres de la communauté universitaire les outils et formations en appui à la réussite et à la gestion du changement.

Voici quelques exemples de thèmes pouvant alimenter les travaux de ce chantier :

  • Campus plus vert, en santé et pensé en terme de développement durable;
  • Espaces d’étude, de recherche et de travail adaptés au contexte en évolution;
  • Flexibilisation des modes de travail, télétravail;
  • Meilleures pratiques de travail en mode hybride;
  • Qualité de vie au travail et bien-être;
  • Conditions gagnantes de l’apprentissage en présence, en ligne et en mode hybride;
  • Soutien, aide à la réussite, à l’enseignement, à la gestion du changement;
  • Communautés d’apprentissage et de partage;
  • Le métier de l’étudiant et de l’étudiante en mode hybride;
  • Personnalisation des horaires de travail;
  • Qualité de l’enseignement et de la recherche en mode hybride;
  • Formation technopédagogique pour le corps enseignant et professoral;
  • Outils pour soutenir des transformations pédagogiques en faveur d’une pédagogie plus active, interactive et inversée;
  • Soutien à l’enseignement en mode hybride, soutien à la préparation et en classe;
  • Centre d’innovation EdTech – réalité virtuelle.

Chantier 4 – Services de proximité, simplifiés et personnalisés, pour mieux soutenir les membres de notre communauté et la réalisation de leurs aspirations.

Ce chantier vise à mettre au profit de tous les membres de notre communauté des services innovants, simplifiés, plus personnalisés et de proximité. Par l’innovation, le numérique et la perspective d’un modèle de services agiles de « bout en bout », nous pouvons mieux arrimer les services en faculté et les services centraux. Ce chantier vise à permettre à nos équipes de développer de nouvelles prestations de services, mieux adaptées aux réalités de la communauté étudiante et d’une vie universitaire en changement.

Voici quelques exemples de thèmes pouvant alimenter les travaux de ce chantier :

  • Prestation de services révisée;
  • Allégement des processus administratifs et bureaucratiques;
  • Plus grande intégration des objectifs de développement durable;
  • Synergies et soutien de proximité;
  • Développement professionnel du personnel et des gestionnaires;
  • Reconnaissance;
  • Horaires flexibles et étendus;
  • Services en ligne;
  • Simplification et efficience dans les services;
  • Processus intégrés de bout en bout, en réseau plutôt qu’en vase clos;
  • Coordination des services institutionnels et des services en faculté;
  • Services de proximité;
  • Innovations technologiques;
  • Services personnalisés;
  • Tableaux de bord.

Mettre en oeuvre neuf actions structurantes

Par-delà les quatre chantiers d’impact qui invitent à réfléchir et à agir de façon transversale, je propose de mettre en œuvre quelques initiatives plus ciblées visant à améliorer le fonctionnement de notre université et à accroître notre contribution aux grands défis de société.

Le Sommet de la communauté étudiante

La pandémie a limité les occasions de mettre en valeur le leadership étudiant et d’échanger sur les aspirations et les idéaux de la communauté étudiante. Ce Sommet vise à permettre aux étudiantes et aux étudiants de réfléchir sur ce qu’elles et ils ont vécu lors de la pandémie, et sur ce que nous devons retenir comme université afin de mieux répondre à leurs besoins. Ce Sommet doit aussi permettre à la communauté étudiante d’exprimer sa voix quant à l’avenir de notre université et à l’avenir de la société à laquelle elle participe. Ce sera une occasion de débattre, de réfléchir, de grandir et d’appeler à l’action tous les membres de la communauté universitaire.

La reconnaissance ULaval postpandémie

La pandémie a certainement affecté plus d’une personne membre de la communauté universitaire. Cette initiative vise à reconnaître et remercier ceux et celles qui ont permis à notre université de poursuivre sa mission et de permettre à plus de 23 000 étudiantes et étudiants d’obtenir leur diplôme pendant la pandémie. Cette reconnaissance offrira l’occasion de revenir sur notre expérience et de saluer l’engagement et la détermination des membres de notre communauté universitaire.

Le baromètre de la qualité de vie au travail

La vie au travail a passablement évolué au fil des ans. La pandémie a également précipité plusieurs transformations de l’organisation du travail. Or, ces changements ne se vivent pas tous de la même façon pour chacune et chacun d’entre nous. La mise en place d’un baromètre sera un outil fort utile pour mesurer la qualité de vie au travail au fur et à mesure des changements que nous vivrons. Il sera aussi, je l’espère, une plateforme pour recevoir les commentaires, conseils et bonnes idées de toute la communauté.

Le bureau d’éthique institutionnel

L’Université avance résolument sur plusieurs fronts en matière de partenariats. Il y a bien entendu les partenariats en recherche, mais aussi des partenariats de plus en plus nombreux avec les gouvernements, les villes, les organismes, les collèges et autres universités et les entreprises. Afin de nous aider dans l’établissement de partenariats éthiquement acceptables, je propose que nous consolidions nos forces vives dans le domaine en créant un bureau d’éthique institutionnel. De cette façon, l’éthique en recherche serait dotée de ressources supplémentaires pour mieux aider les chercheuses et les chercheurs en amont des projets. Les partenariats les plus complexes pourraient aussi bénéficier de l’expertise de cette équipe. De plus, certains grands défis de société pourraient être soutenus par un dialogue sur les enjeux éthiques, notamment les enjeux liés à la liberté universitaire, sa défense et sa mise en œuvre.

La médiation sociétale par les savoirs et la science

Devant la complexité des défis de société, la diversité des savoirs, des connaissances, des intérêts et des points de vue, nos expertes et nos experts peuvent nous aider à développer une compétence collective et des outils et des ressources pour que la médiation sociétale par la science devienne une des forces de l’Université Laval. En ces temps de polarisation, de recherche de la vérité et de grands défis et débats, la capacité interdisciplinaire ainsi que les regards croisés et savants des équipes universitaires peuvent apporter une contribution de médiation nouvelle en mettant en évidence ce que les sciences, de tous les points de vue, peuvent apporter à la réflexion collective.

Le registre public des projets de recherche menés avec les entreprises et les organismes

L’Université Laval, bon an mal an, s’engage à mener des recherches de différentes natures avec de nombreux partenaires, tant des entreprises que des organismes. Récemment, nous avons constaté l’inconfort de notre communauté universitaire à ce que ces ententes soient confidentielles. Je suis d’avis, comme plusieurs d’entre vous, qu’il est temps d’y remédier. Je propose donc que nous mettions en place le registre de tous les projets de recherche menés en partenariat. Il est souhaitable que les informations, telles que le titre du projet, la liste des partenaires, les engagements financiers et les responsables universitaires, soient rendues publiques par l’entremise de ce registre.

La cible carbone ULaval Net Zéro 2035

Au cours des dernières années, nous sommes passés d’une posture de désinvestissement à une posture d’investissement responsable, celle-ci ayant permis de redéfinir l’impact carbone des investissements de la Fiducie globale. La réduction de 42% de l’empreinte carbone en peu de temps et l’engagement des grands fonds d’investissement envers l’investissement responsable motivent une perspective plus ambitieuse face à nos cibles. Selon nos spécialistes, il est possible d’envisager l’atteinte de la cible Net Zéro en 2035, ce qui constituerait un bel exemple d’impact ULaval. Des discussions devront aussi avoir lieu avec les syndicats et les membres de la communauté pour que nous puissions envisager de déployer cette stratégie à l’ensemble des fonds de retraite le moment venu.

Le plan intégré de l’aménagement et de l’animation campus

L’aménagement de notre parc immobilier tout comme la gestion de nos espaces verts s’appuient sur une réflexion approfondie. Face à l’ambition d’animer notre campus, de le rendre plus vibrant et attractif, nous devons aussi réfléchir à cette animation et aux différents lieux où elle pourra prendre place. Il m’apparaît essentiel d’inclure cette responsabilité au mandat du comité d’aménagement et de la mise en œuvre (CAMÉO).

Le plan sécurité campus

Plusieurs unités assument des responsabilités envers divers aspects de la sécurité sur le campus. Ces responsabilités sont connues, mais toutefois dispersées. Afin de bien répondre à l’ensemble des besoins du campus, je propose que nous nous donnions un cadre de gestion sur la sécurité sur le campus et que nous mobilisions toutes les forces vives afin de renforcer la sécurité des personnes présentes sur notre campus et cela à toute heure de la journée.

Enclencher la deuxième vitesse en développement durable

Au plan du développement durable, je souhaite que nous passions à une deuxième vitesse, propulsés par plusieurs actions déjà amorcées, dont:

  • une adhésion plus large de notre communauté universitaire aux objectifs de développement durable (ODD) ,
  • des actions concrètes en matière d’équité, de diversité et d’inclusion
  • cinq démarches institutionnelles inspirées par les ODD
  • un plan de la recherche axé sur les ODD et visant, une recherche connectée et inclusive
  • une gouvernance universitaire renouvelée et engagée à ancrer les perspectives du développement durable dans la prise de décision.

J’espère que, tous ensemble, nous serons motivés par les appels à relever des défis DD et que nous saurons faire grandir la culture du développement durable à l’Université Laval, une culture qui reconnaît la contribution de tous les secteurs et qui invite à un engagement personnel et collectif.

Au chapitre des projets DD déjà en cours, il importe de mentionner le projet de transport structurant (tramway, aménagement du campus et l’étalement des horaires), le projet de Zone d’innovation InnoVitam portant sur la santé durable en milieu urbain, le développement d’un tableau de bord DD présentant de façon transparente l’évolution de nos efforts de réduction du carbone et de l’utilisation des ressources ainsi que notre plan d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

Poursuivre la transformation de notre université, ensemble, pour un impact encore plus grand.

Assurer le bien-être de notre communauté

Je reconnais dans la persévérance et la réussite des membres de notre communauté universitaire toute l’importance de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans les études et au travail. C’est pourquoi j’y accorde une très grande attention et je nous invite à en faire un leitmotiv de notre action au quotidien.

Prendre soin les uns des autres rend notre milieu de vie plus humain, ce qui prend encore plus de sens dans le contexte où la pandémie est venue exacerber le stress, l’anxiété et l’isolement pour plusieurs d’entre nous. Appuyer les personnes de notre communauté dans leur développement et leur accomplissement personnel et professionnel fait de notre université un milieu d’étude, de travail et de de vie plus satisfaisant et attractif. Qu’elles soient étudiants ou étudiantes, professeurs ou professeures, employées ou employés, toutes ces personnes contribuent à la réussite et au succès de notre université. Nous nous devons de leur offrir tout l’appui nécessaire à la poursuite de leurs aspirations.

Au cours des cinq dernières années, nous avons fait des progrès en ce sens qui me rendent fière. La mise en place du Centre de prévention des violences à caractère sexuel, la bonification des services d’aide aux étudiants et au personnel, la révision de nos pratiques en matière de suivi de santé et de retour au travail, l’accompagnement en matière d’immigration, le plan équité, diversité et inclusion (EDI), la semaine de la reconnaissance, la mise en place de la démarche en santé durable, la mise en oeuvre du projet ESSAIM par et pour la communauté, l’intégration d’intervenants de proximité dans les facultés, ne sont que quelques exemples de notre engagement pour améliorer le bien-être des membres de la communauté.

La pandémie n’aura pas non plus freiné nos efforts. Je pense ici plus particulièrement à l’offre de consultation qui a rapidement été mise en ligne et aux ressources d’aide psychologique et d’appui à la réussite qui ont été multipliées dès le début de la crise. Nous avons également travaillé de pair avec les associations étudiantes en les appuyant dans leur campagne pour contrer l’isolement et les problèmes de santé mentale.

Pour la suite des choses, je nous encourage notamment à:

  • poursuivre et améliorer nos actions en matière de santé mentale;
  • poursuivre le développement de Mon équilibre UL;
  • mieux soutenir le développement des compétences et les cheminements de carrière du personnel;
  • aménager et animer le campus en intégrant les meilleures pratiques en matière de bien-être et de santé. Nous savons qu’un milieu de vie, où il fait bon vivre, où on se sent en sécurité et en proximité avec la nature et près grands espaces, contribue positivement à notre santé.

Nous devons poursuivre nos initiatives d’appui aux membres de notre communauté vivant en situation de handicap ainsi qu’aux membres issus de la diversité et des communautés autochtones. Les besoins de ces membres sont souvent spécifiques. Notamment, nous développerons au cours des prochaines années, un milieu de vie pour les étudiants et étudiantes autochtones. Nous devons aussi poursuivre nos efforts pour favoriser l’intégration des étudiants et étudiantes internationaux qui arrivent parmi nous. Notre démarche EDI nous guidera dans les efforts futurs à déployer.

Notre campus regorge de possibilités nous permettant de bouger, de prendre soin de notre corps et de notre esprit, tout en étudiant, enseignant ou travaillant. Il m’apparaît important de profiter du retour sur le campus pour imaginer de nouvelles offres de services en matière de nutrition et d’activité physique, sachant les bienfaits qu’ils procurent sur la santé. L’accès à ces services doit aussi être facilité.

Le télétravail est une nouvelle réalité qui change nos habitudes de vie et qui a des effets sur la santé mentale et physique si l’on n’adopte pas de saines habitudes. Je verrai à mobiliser nos spécialistes pour nous aider à mieux comprendre les effets à long terme du télétravail, les anticiper et les mitiger. Bien que des services et outils informationnels soient déjà disponibles, il importe de rester vigilants pour assurer une saine pratique du télétravail.

Je termine en faisant appel à chacun et chacune d’entre vous, afin de faire tout ce qui est possible pour favoriser des relations et des échanges empreints de reconnaissance, de civilité et de respect. L’Université est un microcosme de la société, nous ne faisons pas bande à part. Dans la société en général, les actes de violence, le manque de respect et l’incivilité sont trop souvent banalisés. Nous avons le pouvoir de changer les choses. Nous pouvons nous doter de principes et de pratiques qui misent sur le respect, la civilité et le mieux vivre-ensemble.

Assurer le bien-être de notre communauté universitaire, ensemble, pour un impact encore plus grand.

Miser sur nos forces distinctives

Une université complète et en équilibre

Notre université a le privilège de fédérer une large diversité d’expertises dans de très nombreuses disciplines, ce qui la qualifie d’université complète dans le monde universitaire. Cette position acquise au fil du temps nous offre d’incroyables leviers de développement, de synergie et d’efficience permettant d’atteindre nos objectifs et de saisir les opportunités qui s’offrent à nous, en temps et lieu. Elle nous fournit aussi tous les outils nécessaires pour faire face aux menaces avec résilience.

Les grandes réformes de structures nécessitent toutefois du temps. Je ne crois pas qu’il soit sage ni adéquat de réaliser de grands changements en quelques mois. Nous risquerions ce faisant des ruptures dans l’équilibre à maintenir entre les différentes facettes de l’accomplissement de notre mission.

Je propose donc de miser, comme nous le faisons depuis cinq ans, sur la mobilisation, l’adhésion et l’engagement des membres de notre communauté universitaire. Il s’agit des éléments déterminants de notre capacité à mener des changements positifs, significatifs et durables.

La recherche pour et par l’enseignement : une boucle d’enrichissement mutuel au diapason des évolutions sociétales

L’université a un impact sur l’ensemble de sa communauté universitaire, sur ses étudiantes et étudiants, sur ses professeures et professeurs, sur ses chargées et chargés de cours et d’enseignement, sur le personnel, qui à leur tour ont un impact sur la société par leur contribution à l’un ou l’autre des volets suivants de notre mission:

  • les études et à la formation tout au long de la vie;
  • la recherche, la création, l’innovation et les partenariats;
  • le transfert, les connaissances et les services à la collectivité.

L’université d’impact nourrit ainsi sa communauté, améliore la valeur des interactions humaines et favorise un milieu de vie durable, riche et vibrant. De plus, l’université grandit, au diapason des évolutions sociétales, grâce aux interactions de sa communauté universitaire et la société.

Cette boucle d’enrichissement mutuel entre les grandes missions de l’Université peut aussi s’illustrer par l’exemple d’une professeure ou d’un professeur qui fait à la fois de la recherche fondamentale et appliquée, qui alimente ainsi ses partenariats et en nourrit son enseignement. Cette relation de cause à effet, où toutes les activités se nourrissent les unes des autres, améliore le système entier.

Je souhaite pour notre université qu’elle se démarque en intégrant encore mieux toute cette force, toutes ces interactions entre la recherche et l’enseignement, pour en faire un milieu dynamique et attractif.

La force du collectif : une approche en « réseau » plutôt qu’en « vase clos »

Miser sur l’intelligence collective de notre communauté, sur la concertation et la collaboration nous a permis au cours des dernières années de développer des projets ambitieux, tout en étant cohérents, innovants et agiles.

Notre modus operandi éprouvé nous a appris à travailler en structure matricielle. Pour des projets importants, des équipes multidisciplinaires et multisectorielles ont été mises en place afin de planifier et de mettre en œuvre des plans institutionnels. Des équipes de professeures et professeurs experts, de professionnelles et professionnels, de cadres, d’étudiantes et étudiants, de membres du personnel et des partenaires ont établi ensemble des plans ambitieux et réalisables. Couvrant plusieurs pans de notre institution, ces équipes ont été en mesure de lier nos missions académiques à nos services, ainsi que de coordonner nos efforts institutionnels avec agilité.

Parmi quelques réalisations importantes, mentionnons la mise en place des Chantiers d’avenir, la mise en œuvre du plan d’action avec les Premiers Peuples, la gestion en pandémie et l’actualisation du cadre budgétaire.

Ce nouveau modus operandi a fait ses preuves et pourra nous aider à faire mieux à l’avenir, à développer une université aux impacts plus grands, aux bénéfices des membres de notre communauté universitaire et de la société.

Mon engagement

La période dédiée à la campagne au rectorat est un moment privilégié pour débattre, se remettre en question, imaginer et rêver à l’avenir de notre université. Il faut se nourrir de ces moments d’échange et j’espère que nous en profiterons pour faire le plein de bonnes idées. C’est un moment important qui nous prépare à l’élaboration de notre prochain plan d’action institutionnel.

Ce plan, il appartiendra à la communauté de le définir. Je m’engage à soutenir une mobilisation collective afin que nous en déterminions ensemble les grands axes et objectifs de développement, à assurer sa réalisation et à rendre des comptes au fur et à mesure, tous les ans, comme je l’ai fait au cours de mon premier mandat.

Auprès de vous, je m’engage également à :

  • être à l’écoute et accessible pour bien comprendre les défis et les besoins de la communauté;
  • faire rayonner l’Université Laval ici et au-delà de nos frontières, faire connaître les talents et l’engagement des membres de notre communauté universitaire;
  • être bienveillante et engagée envers le bien-être et la santé des membres de notre communauté;
  • entretenir et assurer des relations positives et constructives avec les décideurs publics, tout en défendant les projets et les intérêts de notre communauté;
  • miser sur la collégialité au sein de notre université, pour développer durablement notre institution;
  • soutenir les initiatives étudiantes et l’engagement étudiant, pour enrichir l’expérience étudiante;
  • déployer la culture du développement durable dans tous les secteurs de l’Université Laval;
  • favoriser et mettre en valeur l’impact de l’Université Laval et de sa communauté dans la société.

Je vais surtout continuer d’être fière et de vous remercier de tout ce qui se fait à l’Université Laval, notre Université.